Quelles jumelles marines choisir ?
Bien choisir ses jumelles
Avantages
+ Pour un usage par beau temps
+ Bon rapport qualité prix
+ Choisir une 7 x 50 pour qu'elles soient lumineuses
Inconvénients
- Ne supporte pas l'humidité, à hiverner à la maison
- Ne pas utiliser en cas de mauvais temps
Jumelles étanches
Avantages
+ Utilisation tout temps, modèle moins fragile que les standards
+ Peuvent rester à bord tout l'hiver
Inconvénient
- Plus chères
Jumelles avec compas de relèvement
Avantages
+ Double fonctions : jumelles et compas
+ Alidade permet de calculer les distances
Inconvénients
- Plus encombrantes
- Demande une pile pour l'éclairage du compas
Jumelles Standad
Jumelles échanches
Jumelles avec compas de relèvement
Etanchéité
Le premier critère à prendre en considération pour choisir des jumelles est l’étanchéité. Sur un bateau coque ouverte, un pneumatique ou encore pour une utilisation tous temps, pas d’hésitation, il faut prendre un modèle étanche à l’immersion (minimum 2 m). Mais attention l'étanchéité n'est pas réservée aux bateaux qui mouillent. Une paire de jumelles étanches sera plus résistante. Il n'est pas rare de voir des prismes se piquer pendant l'hiver sur des jumelles non étanches qui sont restées à bord.
Grossissement
Le deuxième point est le grossissement. Un bateau ça bouge, inutile de prendre un trop fort grossissement, l’image ne sera pas stable, le cadrage difficile à faire rendant l'utilisation impossible. La pratique veut que le bon choix en mer soit un grossissement x 7. Mais on peut sur un bateau stable accepter des jumelles ayant jusqu'à un grossissement x10.
Luminosité
Le champ
Patrick, AD Toulon
La vision nocturne
Les monoculaires à intensificateur de lumière (vision nocturne) ne peuvent pas être considérés comme des jumelles. S'ils amplifient la lumière la nuit, ils n'ont qu'un pouvoir de grossissement que x2 ou x3 au maximum. Ils ne peuvent servir qu'une fois arrivé sur un mouillage pour chercher une place au milieu des autres bateaux déjà en place, pas pour voir loin.
Comment ça marche ?
- un prisme chargé de redresser l’image
- un oculaire tourné vers l’oeil
- un objectif
Les prismes
Sans eux, l’image serait à l’envers comme dans une lunette astronomique. Deux solutions ont été retenues pour leurs dispositions internes soit le système Porro soit celui en toit.
Les jumelles utilisent le plus couramment les prismes dits de Porro. La réalisation est relativement simple et pour l’utilisateur, le réglage est pratique, leurs seuls défauts sont un encombrement relativement important, un manque de légèreté.
Les modèles à prismes en toit, encore appelés de « type H », sont compacts et légers. En revanche, la fabrication et l’alignement des prismes lors du montage sont délicats.
L'oculaire
L’oculaire est une loupe qui permet de regarder à courte distance un objet. Mais, comme cet objet n’est pas toujours à la même distance, pour garder la netteté, il faut que la distance objectif/oculaire soit réglable. Ce réglage se fait grâce à la rotation d’une bague moletée simultanément pour les deux yeux ou indépendamment (prisme en toit). A noter que les modèles qui ne nécessitent pas de réglage, restent nets de quelques mètres à l’infini.
L'objectif
Les jumelles sont toujours définies par deux chiffres, par exemple, 7 X 50. Ces valeurs correspondent au grossissement et au diamètre de l’objectif. Dans notre exemple (7 x 50), elles ont un grossissement de 7 et un diamètre d’objectif de 50 mm. En pratique, un objet placé à 1000 mètres, avec des jumelles d’un grossissement de 7, apparaît pour l’oeil comme s’il était à 143 mètres (1000/7).
Le diamètre de l’objectif détermine la quantité de lumière captée. La pupille de l’oeil a un diamètre voisin de 7 mm lorsqu’elle est complètement dilatée. Pour que l’oeil puisse capter un maximum de lumière, il faut que le rapport diamètre-objectif et grossissement soit du même ordre, c’est le cas des 7 X 50, (50/7=7).